Dans l’ouest du Yunnan


Dali – un bled

114km

Dans les rizièresNous nous réveillons en fanfare dans le train de nuit. Il est 7h30, il fait frais et un grand soleil irradie déjà la ville et les montagnes autour. C’est reparti pour le vélo ! Après une grosse semaine d’attente de nos extensions de visas, nous avons des fourmis dans les jambes. La gare n’est en fait pas à Dali mais dans la ville de Xiaguang, à 20 kilomètres de là. Nous pédalons allègrement, les jambes légères, aidés que nous sommes d’un petit vent arrière.

La ville de Dali est ultra touristique. L’intérieur de la vieille ville a été presque entièrement refait. Le résultat est joli mais manque un peu de charme. Partout boutiques, restaurants et lodges s’arrachent les hordes de clients qui défilent dans les ruelles. Nous n’y restons pas longtemps et préférons voir ce que les autres villages nous réservent. Le suivant est Zizhou. Hormis une rue refaite et du coup payante, le reste du village est resté authentique avec de beaux restes d’architecture en pierre et des cours intérieures qui semblent être restées au temps jadis. Nous parcourons les ruelles qui sont encore encombrées de la fin du marché matinal et finissons par dénicher une petite place pour le repas de midi. Le soleil cogne fort aujourd’hui. 40°C au compteur. Heureusement que le petit vent est toujours là pour nous accompagner.

Le blé sur la routeEntre les villages nous observons impressionnés la foule de gens qui travaillent dans les rizières et qui nous font de grands sourires. Tout est fait à la main et cela nous impressionne beaucoup. Le manque d’informations sur le routes ne nous rend pas la vie facile et nous nous trompons souvent. Entre la carte et la réalité du terrain il y a beaucoup de différence. Après quelques tours et détours nous nous retrouvons enfin sur la route voulue. Nous passons le marché de Yousuo, qui bien que lui aussi sur la fin n’en reste pas moins impressionnant. C’est le plus gros marché du Yunnan. Nous y faisons un petit ravitaillement et reprenons la route.

En fin de journée nous espérons rejoindre le village de Shaxi, mais là encore nous ne parvenons pas à trouver la route. Pas le moindre panneaux pour nous aider. Nous tombons par hasard dans un autre village et y dénichons une petite auberge qui fera l’affaire pour la nuit. Un lit confortable, une bonne douche chaude et une cuisine sympathique comblent amplement nos attentes.

La séance d’internet

Quelle idée nous a pris ce soir. Faire de l’internet, en Chine, au Yunnan qui plus est. Déjà à Kunming, Laetitia s’était vu refuser l’accès d’un cybercafé. Elle en avait conclut que le jeune homme de l’accueil n’avais pas voulu s’embêter avec elle. Ce soir nous parcourons le village par une nuit d’encre à la recherche du cybercafé. Situé dans une arrière cours, il n’est pas facile à repérer et il nous faut l’aide de 5 personnes pour mettre la main dessus. Nous y sommes accueillis par “désolé pas possible”. En effet, pour accéder au précieux réseau, il faut présenter une carte d’identité chinoise et la passer dans une machine qui retient ainsi qui a utilisé quel PC. Naïfs, nous insistons pour savoir si le passeport pourrait fonctionner. Après quelques explications à coup de traducteur automatique sur internet, on nous propose de voir directement avec la police les possibilités. La police ? Est ce bien nécessaire ? En attendant, voilà le commissariat du village qui débarque.

Ils sont souriants, bredouillent un peu d’anglais. Une petite photo des passeports quand même pour le souvenir. Puis à nouveau les explications. Y-a-t-il un moyen d’accéder à internet pour nous autres étrangers ? Malheureusement non. Ils proposent de nous permettre d’écrire un e-mail sous la surveillance de l’un d’eux. Nous leur rétorquons que nous serons bien embêtés pour lire la réponse quand nous serons dans une autre ville, peut être sans aimable policier pour nous accompagner. Non, vraiment si c’est trop compliqué, tant pis. Nous ferons sans. Ils semblent vraiment disposés à nous aider et cherchent honnêtement à nous trouver une solution. Manque de chance, le Lonely Planet indique un numéro de téléphone erroné pour l’hôtel que nous cherchons à contacter et il n’y a pas de trace de l’hôtel non plus dans Baidu, le Google chinois. Finalement le chef nous indique que ce ne sera pas possible et que nous devrions retourner à l’hôtel.

Nous repartons donc bredouilles, avec un premier contact intéressant sur les relations avec la police. Une faible lueur éclair nos pas cette fois. Derrière nous, à 50m environ, une camionnette nous suit à la manière d’un polar. Ce sont nos trois policiers. Décidément, la soirée nous réserve encore des surprises. En arrivant à l’hôtel tout à l’heure, nous avions présenté nos passeports à la gérante qui nous avais fait comprendre qu’elle s’en fichait un peu et qu’elle ne pensait pas nécessaire de s’embarrasser avec ces formalités. Voilà que nous lui ramenons directement les destinataires des ces fameuses formalités. Nous voilà un peu embêtés. D’autant qu’elle était bien sympathique. Nous ne voulons pas lui amener d’ennuis. Au final, ils discutent plusieurs minutes et finissent pas repartir. La gérante conserve son sourire. C’est bon signe. C’est promis, nous n’insisterons plus pour faire du web (tant pis pour nos fans :p )

Un bled – Lijiang

126 km, +1500m, -1000m

Sur le marchéLe lit était si confortable cette nuit que nous peinons à nous lever. Mais la topographie locale ne nous laisse pas beaucoup de temps pour nous mettre dans le rythme et nous accueille directement par un beau col. Nous voyons de loin tous ces virages qui nous attendent. Heureusement, après une montée il y a bien entendu une descente et nous filons à toute allure vers un second petit village dont la spécialité semble être l’ébénisterie. Partout des artisans sont à l’œuvre pour faire des entourages de fenêtres sculptés ou des portes. Les villages suivants sont eux spécialisés dans la pierre et nous observons avec plaisir les œuvres parfois imposantes, achevées ou en cours.

La route nous amène ensuite à Jianshui, petite ville vivante qui n’est pas sur les circuits touristiques. Du coup la ville nous donne un aperçu authentique de la vie dans une petite bourgade du Yunnan. Les ruelles, quoiqu’en travaux, sont très vivantes. Il n’y a pas d’articles de souvenir mais il y a tout de même des boutiques dans tous les sens.

Sur la routePuis la route repart tranquillement pendant une quarantaine de kilomètres avant que nous la quittions pour en prendre une plus petite qui part droit vers les monts. La montée est raide après la pause pique nique et la digestion est rude. AU sommet nous sommes surpris par la relative fraîcheur qui règne. Nous passons des ruches auprès desquelles les apiculteurs vivent directement sous tente. Un pot de miel trône souvent fièrement sur un petit comptoir placé en bord de route pour qui veut bien l’acheter. Depuis le temps que nous étions dans le fond cette région, nous prenons beaucoup de plaisir à la voir enfin de haut, avec en prime un aperçu des vraies montagnes qui nous attendent prochainement au loin.

La route redescend dans une suite de belles courbes qui nous ramène sur la route principale si passante. Heureusement nous sommes vite arrivés à Lijiang qui se dévoile derrière un dernier petit col vite avalé.

Lijiang

LijiangLijiang est l’ancienne capitale du peuple Naxi, un sous groupe des Tibétains. Aujourd’hui refaite et très touristique elle n’en est pas désagréable pour autant. Les visiteurs qui espèrent encore y croiser poules et cochons seront déçus mais pour les routards en mal d’un peu de confort de temps en temps, elle constitue un petit moment de repos bien appréciable. Restaurants, boutiques, hôtels ont recouverts les rues d’en une authenticité discutable, mais on ne peut que constater que les rues pavées bordées de canaux et les murs de pierre ont été refaits avec plus de goût que d’en d’autres lieux. Ce qui étonne c’est la vie nocturne intense et les bars tonitruants qui déversent leur techno en lieux et place des musiques traditionnelles qui tiennent le pavé de jour. Lijiang nous fournit un premier contact avec le Tibet et nous commençons à voir quelques restes de monastères reconstruits et les moines qui vont avec.

Nous partons nous perdre dans le dédale de ruelles tortueuses et tombons sur le marché animé. Nous hésitons à faire plus de visites car tout autour de Lijiang coûte un prix exorbitant auquel il faut souvent rajouter un surplus pour la ville de Lijiang elle même. Du coup nous nous contentons de faire des ballades en ville. Les chinois ont pris ce mauvais pli de facturer les entrées des sites intéressants à des prix déconnectés du restes des tarifs chinois ce qui donne toujours un petit effet d’étranglement lorsque nous arrivons au “ticket office”.

Lijiang – Parc de la Montagne Enneigée du Dragon de Jade

98 km, +2214m, -1550m

LaetiPour rejoindre Shangri-La nous avons 3 options, la première suit une autoroute et ne nous plaît guère. La seconde passe par un parc dont le tarif d’entrée nous donne la chair de poule (une cinquantaine d’euros à deux) et la 3e fait le plus grand détour pour arriver au niveau de l’entrée Nord de la Gorge du Saut du Tigre. Nous partons donc sur cette dernière la fleur au fusil. À peine sortis de la ville, la route se dégrade franchement. Une épaisse couche de poussière recouvre des ornières béantes creusées par le flux incessants de poids lourds qui la labourent avec leur chargement de pierres et de terre. Nous nous demandons plusieurs fois si nous ne ferions pas mieux de faire demi-tour pour emprunter un autre itinéraire tant le pédalage est désagréable. Un peu avant midi nous trouvons refuge dans un petit restaurant de routiers où le sympathique couple de tenanciers nous mijotent de bons petits plats qui nous remettent en forme. D’ici nous prenons une autre route vers les hauteurs mais malheureusement, les poids lourds la prennent aussi. Notre calvaire se poursuit donc encore. Au final ce sont plus de 40 kilomètres qu’il nous faut avaler pour en finir avec la poussière.

Dès la dernière carrière passée, la route redevient très vite saine. La région est très sèche. Le paysage oscille entre tons jaunes et tons marrons. Nous ne voyons d’ailleurs pas d’eau couler librement. Le moindre petit ru est tout de suite canalisé vers une retenue ou une citerne. Il y a si peu d’herbe que nous voyons les vaches mastiquer les cartons qui traînent. C’est aussi tellement sec que nous voyons des camions d’eau pour arroser les champs en terrasses.

Laeti et SebNous sommes dans la première grosse vallée encaissée d’une série qui s’annonce déjà longue. Les paysages sont à moitié désertiques. Des petits buissons secs, peu ou pas d’arbres. Au fur et à mesure que nous reprenons de l’altitude nous retrouvons un peu de végétation et des arbres. Des villages se sont spécialisés dans la fabrique de charbon de bois. Dans de grands fours enterrés, ils “cuisent” le bois à l’étouffée. Cette consommation à sérieusement entamé les ressources en bois et les forêts sont récemment replantées. Pas de vieux arbres dans les parages.

La journée avance et nous avons du mal à trouver un endroit pour poser la tente. Et oui, ce soir nous avons décidé de bivouaquer. Ça fait longtemps que nous n’avons pas pratiqué et de plus la prochaine ville est loin. Nous finissons par trouver un endroit alors que le froid arrive et que la luminosité baisse.

Parc de la Montagne Enneigée du Dragon de Jade – Daju

90 km, +870, -1500m

Les gorges du saut du tigreNous finissons de grimper la montée pour arriver juste derrière le péage du fameux parc. Le personnel accepte volontiers de nous fournir en eau et nous repartons de plus belle, en descente cette fois. Une descente longue et agréable qui nous donne de belles vues sur la vallée en bas. Il fait de plus en plus chaud. Nous commençons à prendre le rythme de ces montées descentes. La forêt laisse a nouveau place à des paysages plus secs. Au fond dans la vallée, Daju, aux portes de la Gorge du Saut du Tigre. La rivière charrie énormément de terre et en est toute marron. Nous prenons notre repas dans un boui-boui sympathique. Cette petite ville de Daju fait presque ville de western avec ses cactus, son sable et le peu de monde dans les rues.

Nous voulons traverser la rivière pour aller en face. Pour cela il faut trouver le ferry. Au bout de la ville, une première dame nous dit qu’il faut rester sur place dormir et prendre le ferry le lendemain. Nous trouvons ça suspicieux et repartons à la recherche du bateau. On nous pointe vaguement plusieurs directions et au final nous faisons un détour de 20 bornes pour rien à force d’allers-retours. Après le bateauNous voyons bien des bateaux en bas, mais personne autour et une sacrée descente pour y arriver. En fait, les chauffeurs du bateau sont tranquillement installés dans des grottes à jouer aux cartes et il faut descendre jusqu’en bas pour les y trouver. Ce que nous finissons par faire.

La descente est raide sur un chemin de chèvres qui dérape en permanence. C’est dit, s’il faut dormir ici ce soir, ça sera en bord de rivière. Heureusement pour nous il y a bien un départ de bateau prévu. La berge d’en face est à peine à quelques 20 mètres, mais la rivière n’est pas franchissable à pied. De l’autre côté, la remontée n’est pas plus facile. Escaliers pour commencer ! Dur dur de porter les vélos lourdement chargés dans les marches. Ensuite le chemin est un peu plus carrossable mais il monte tout de même très raide et nous demande une bonne dose de courage et d’énergie pour arriver enfin en haut. Le village qui fait face à Daju est encore plus triste.

Daju – bivouac sur les hauteurs de Baishuitai

85km, +1500m, -600m

Partie de MahjongÇa grimpe, ça grimpe aujourd’hui. La route monte en tortillant a travers la montagne et ne semble pas vouloir s’aplanir de si tôt. Au fur et à mesure de nos coups de pédales nous retrouvons des paysages qui se verdissent et de l’eau. Quelques villages sont entourés de belles terrasses de blé et partout les gens sont souriants. C’est un trait commun à une grande partie de la chine. Le sourire des gens. Nous montons encore plus et croisons nos premiers troupeaux de yaks. Ils sont moins grands que l’idée que nous nous en faisions. La seule chose que nous ne croisons pas trop c’est un restaurant par contre.

Il faut attendre 15h pour arriver à Haba. Par contre l’attente vaut le coup. Nous sommes accueillis par une charmante jeune femme qui nous sert une belle assiette de légumes au wok généreusement accompagné d’une belle plâtrée de riz que nous dégustons dans le confort d’un grand canapé en cuir devant le restaurant avec, s’il vous plaît, une vue de premier plan sur l’Haba Shan enneigée. Elle nous donne bien envie de la grimper cette montagne, mais il faudrait des chaussures cramponnables du type de celles que nous avons laissées à Toulouse. Tan pis. Pourtant le temps semble de la partie. Nous redémarrons tout de même vers Bashuitai où nous arrivons en fin de journée. A peine arrivés on nous saute dessus pour des hôtels. Mais nous voulons encore camper, pardi! Nous avons repris goût a notre tente. Nous repartons donc pour une grosse demi-heure le temps de trouver un bel endroit sur les hauteurs du village.

Bashuitai – Bivouac sur les hauteurs de Shangrila

86km, +1650m, -1200m

De plus en plus près du TibetLes villages que nous croisons après Bashuitai semblent très pauvres. Les maisons en bois sont branlantes et les gens peu souriants. Une nouvelle fois nous avons du mal à trouver pour manger, du coup nous décidons de faire la popote. Mais même trouver des ingrédients s’avère difficile. En dehors des soupes de nouille instantanées peu de salut et il nous faut faire un peu le forcing pour obtenir un œuf et un peu de verdure. Nous repartons pour attaquer un gros col. 3600m au garrot et sur ses hauteurs il se met à faire froid. Ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé. Nous remettons même des couches de vêtement.

De l’autre coté du col nous sommes accueillis par un vent de face coriace. Heureusement que la descente nous permet de compenser. Le paysage a changé radicalement au passage du col. Des yaks sont en pâturage dans des prairies vertes où sont montées de fébriles tente de toile pour être au plus près des troupeaux. Même les visages sont différents. L’ambiance qui règne est très montagnarde. Plus loin, quand la vallée s’élargit, les tentes laissent leur place au contraire à de grosses maisons de bois dans un style Tibétain. Elles sont imposantes. Sur 2 ou 3 étages avec des murs épais en trapèze supportés par une ossature de bois et recouverts d’un lambris de terre sèche. Les portes, fenêtres et poutres apparentes sont sculptées et peintes. Le toit est en tuile de bois. Derrière ces masses imposantes, il y a tout de même un charme non négligeable. Le fait qu’il n’y ait pas un angle droit et les formes harmonieuses donne un ensemble plaisant au final.

En ce qui concerne les gens, les coiffes et les habits ont changés. Les gens sont à nouveau très souriants. Leurs yeux très bridés, souriants eux aussi, leurs pommettes hautes et rougies par le froid nous donnent l’impression que les hivers sont rudes par ici. Leurs peaux sont sombres et tannées. Nous remontons une plaine et sa rivière et prenons la direction de Zhongdian, maintenant appelée Shangri-La. Alors que la nuit approche, nous sommes encore à une vingtaine de kilomètres de la ville et passons une belle plaine qui nous appelle à poser la tente. Nous sommes à 3300m et le froid est vif. Après ces nombreux mois de chaleurs nous avons un peu de mal à nous réhabituer au froid.

Shangri-La

Seb et le yakQuand nous ouvrons les yeux, il fait 0°C dans la tente et nous nous forçons à sortir du duvet si chaud. Les kilomètres qui nous séparent de la ville sont vite avalés. Nous trouvons un petit hôtel fort sympathique et partons en ballade. Visite du vieux quartier, des temples et de leurs stupas reconstruits, visite du vieux quartier refait lui aussi. Nous faisons aussi un petit passage au musée de la Longue Marche où nous découvrons une histoire sous un point de vue légèrement orienté. Les bâtiments officiels ont été faits dans un style à la tibétaine assez grossier et qui rend plutôt mal. Comme nous approchons toujours plus du Tibet, il y a de plus en plus de moines.

Le tour de la ville touristique étant assez vite vu, nous partons en ballade en vélo autour du “lac”. En cette saison il est quasiment asséché et la plupart de sa surface sert de pâturage aux yaks. Tout autour nous retrouvons des villages faits de ces maisons tibétaines qui nous plaisent tant. L’ambiance est calme avec les yaks placides et les montagnes apaisantes autour. Vu la bataille pour manger ces derniers jours nous passons faire le tour des marchés pour remplir les sacoches en vue des deux ou trois jours qui nous attendent pour rallier Deqin.

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9 responses to “Dans l’ouest du Yunnan”

  1. Que c’est agréable de vous lire de nouveau!!! vos photos sont superbes. J’espère que votre arrivée vers le tibet ne vous posera pas de problèmes avec les policiers et “mouchards” qui vous suivent peut-être déjà!!!

    Gros bisous – yvonne

  2. Que je suis heureuse de vous lire.
    Belle route à vous
    Merci pour vos récits enchanteurs qui donne envie de vous rejoindre.
    Merci pour les photos qui résume votre périple.
    C’est un bonheur de vous suivre à nouveau
    Je vous embrasse
    Belles découvertes les amoureux

  3. bien contents de vous retrouver!On est allés faire un petit tour en Bourgogne,pour retrouver une atmosphère médiévale…. La construction d’un château du treizième siècle, avec les moyens de cette époque. Fantastique!!
    j’essaie en vain de vous retrouver sur skype mais sans succès. Je vois que vous allez bien et que le fantastique périple continue.On vous souhaite beaucoup de courage, et on vous embrasse bien fort

  4. Pas de photos de votre charmante escorte policière? Ils auraient peut être été ravis de poser avec une blondinette?

    Le PC est réparé?

    • Nous n’avons pas osé les prendre en photo. C’est la Chine tout de même. Mais imagines Starsky et Hutch croisés avec les Duponts et ça te donnera une idée.

      • J’avoue que j’ai du mal à imaginer le croisement, mais je pense que vous avez bien fait de ne pas les prendre en photo. C’est plus prudent.
        Bonne route à vous deux, profitez bien.

  5. toujours aussi passionnants vos récits de voyage on s’y croirait
    je révai de me rendre au Tibet mais l’altitude très peu pour moi
    aussi je ma contenterai de vous lire
    Bonne continuation
    A bientôt
    Cousine Renée

    • République Populaire de Chine, ils ont bien fait attention à ne pas glisser de mot qui fâche