Ballades dans l’arrière pays


Ayuthaya – Sam Chuk

134km

Bouddha géantQue de monde sur les routes. Nous en tentons une une plus petite mais elle est encore très chargée. Nous en cherchons une encore plus petite, puis une autre pour finir par trouver un peu de calme. Heureusement, plus nous nous éloignons, moins il y a de trafic. La température est encore une fois haute et le soleil implacable. Dans les rizières, une foule d’oiseaux se prélassent. Hérons de toutes sortes, canards et autres espèces semblent cohabiter de manière paisible. Partout où nous allons nous sommes impressionnés de voir à quel point l’arrière pays est vert. Il y a du riz mais aussi des manguiers et des cocotiers partout sur notre passage.

Au loin nous voyons un bouddha géant qui nous intrigue. Nous allons lui rendre une petite visite et ne sommes pas déçus. En plus de ce bâtiment énorme en forme de bouddha méditant, une foule de temples et de statues représentent entre autre des visions de l’enfer qui donnent effectivement envie de se tenir à carreaux. Des gens se font empaler, éventrer, scier en deux, toute une panoplie de tortures sanguinolentes qui apportent une ambiance étonnante. Un temple retient notre attention. Tout en argent, il brille de mille feux au soleil et à l’intérieur, son bouddha d’argent est entouré de miroirs. Une foule de croyants se presse dans ce palais des glaces.

Sur les routes thaïs, il y a beaucoup de lézards et de serpents écrasés. Cette foule animale pourtant inanimée donne encore moins envie a Laetitia de camper. Nous croisons même un petit varan d’un bon mètre de long. Après 5 jours de pause citadine, nous sommes heureux de retrouver nos routines en vélos: les arrêts casse-croûte dans des bouis-bouis au milieu de nulle part, les pauses mangues au bord des rizières. Des petites habitudes qui commençaient à nous manquer.

8000De retour sur la grande route, nous prenons une nouvelle pause dans un marché pour une petite crêpe fourrée accompagnée d’un jus de fruit pressé et glacé. Nous demandons nonchalamment notre chemin et il s’avère alors que nous sommes 25 kilomètres plus au sud que nous l’imaginions. Alors que nous avions eu l’impression de suivre la carte sans souci nous avons réussi à dévier d’une bonne trentaine de kilomètres. Passé l’incrédulité, nous nous remettons en selle en nous dépêchant de quitter la route principale qui est infernale. Le vent nous file un petit coup de main et nous traçons rapidement vers Sam Chuk pour la tombée de la nuit.

Dans cette ville, quelques hôtels et autres “risorts” offrent de quoi loger les gens de passage, mais rien n’est bon marché. Nous avons beau faire le tour de la ville, nous ne trouvons pas à moins de 400 baths, soit 2.5 fois le prix que nous avions payé la veille. Lorsque peut manger pour 40, dormir pour 10 fois plus fait un peu mal au cœur. En plus nous n’arrivons pas à éviter la sacro sainte climatisation qui du coup est accompagnée d’une douche chaude. Forcément, avec le froid d’une chambre à 20°C, impossible de prendre une douche qui n’est pas chauffée.

Sam Chuk – Ban Rei

94 km

labouresLe marché ancien de Sam Chuk date de 100 ans. Il est fait de petites maisonnettes en bois au dessous desquelles s’alignent de nombreux étalages de tout et de rien, de la nourriture, des babioles, on y trouve de tout. Nous prenons le temps de nous promener dans ses petites allées sombres et de prendre un petit déjeuner tranquillement attablés dans le quartier des restaurateurs. Résultat nous partons un peu tard de Sam Chuk.

Nous prenons par les petites routes secondaires qui nous ont un peu perdu la veille, mais qu’à cela ne tiennent. S’il faut faire quelques kilomètres de plus pour être tranquilles sur des petites routes de campagne, le jeu en vaut bien la chandelle. D’ailleurs pour mettre toutes les chances de notre côté, nous sortons la boussole qui n’avait pas encore servie depuis le début du voyage.

Les paysages autour de nous sont faits de rizières humides et vertes et de champs en laboure. Dans un des petits villages que nous traversons, nous décidons de faire une petite pause boisson. Le hasard faisant bien les choses, nous tombons sur la fille de la professeure d’anglais de l’école et sa mère est là en ce dimanche. Nous nous retrouvons donc à discuter un peu plus qu’à notre habitude. Plus besoin de langue des signes, de mimiques ou de dessins. On nous invite à manger un morceau qui n’est pas de refus. Nous discutons de la Thaïlande, des méthodes d’éducation, des revenus des uns et des autres, de quelques thaïs du village émigrés clandestinement en France et de l’inquiétude général à leur égard par leurs voisins et amis.

Après ce bon moment, nous nous mettons sur le départ et une des jeunes filles de la table d’à côté nous demande si nous ne connaîtrions pas des fois un français célibataire à marier. Cela résume assez bien le genre de relation qu’il peut y avoir entre l’occident et l’Asie.

amis thaïsAu fur et à mesure que nous avançons, une odeur de canne à sucre monte de plus en plus fort dans l’atmosphère. La canne à d’ailleurs remplacée le riz dans les champs. Nous croisons des camions lourdement chargés qui remontent péniblement la route. Avant de la récolter, les thaïs mettent le feu à leur champ, renforçant cette odeur de mélasse caractéristique. Les camions se font de plus en plus denses jusqu’à arriver à l’usine de sucre de Ban Rei et sa montagne de hachis de canne impressionnante. Toute cette activité, ces feux et ces camions soulève une belle poussière qui couvre le ciel et bouche l’horizon.

Après 90 kilomètres nous touchons enfin au but, Ban Rei, petite ville qui commence déjà à s’éteindre doucement avec la tombée de la nuit. Les Thais sont des lèves-tôt et du coup ils terminent rapidement leurs activités. Si nous voulons manger il vaut mieux que nous nous en occupions avant 19h sous peine de jeun. Nous nous dépêchons de trouver un hôtel et nous précipitons vers le marché pour acheter quelques légumes. Les quantités d’huile qui servent chaque jour à préparer les plats que nous mangeons et les rares légumes qui se battent dans nos assiettes nous ont décidé à prendre les choses en main ce soir. Casserole de légumes, que de légumes cette fois. Nous ressortons donc le réchaud qui n’avait servi qu’une fois au Cambodge et mettons la casserole à chauffer. Cela semble apitoyer la gérante de l’hôtel qui vient nous offrir une assiette de riz pour accompagner nos légumes. Un repas sans riz n’est pas vraiment un repas ici non plus. Elle nous apporte aussi quelques morceaux d’ananas succulents. Nous en avons récupérer quelques uns au marché déjà. A 5 baths l’unité, soit 12 cts d’euros, on ne va pas se priver.

Ban Rei – Mae Wong

116 km

bain de piedÇa y est, ça commence à se vallonner. Au loin les premiers monts font leur apparition et la route commence à se voiler doucement, montant et descendant de quelques dizaines de mètres à la fois histoire de nous échauffer progressivement. Autour de nous les champs de canne et d’ananas se succèdent, entrecoupés ça et là de champs de manioc. Alors que le petit déjeuner s’éloigne de plus en plus, nous approchons de la zone thermale de Soma Thong qui tombe à pic. Les tables en bord de lac sont idéalement ombragées et les bains d’eau chaude nous attendent pour un petit moment de détente. Les infrastructures semblent de taille à pouvoir accueillir un bon nombre de personnes, mais elles restent étonnamment vides. Quelques locaux viennent se baigner les pieds et nous faisons de même le temps de rassembler suffisamment de motivation avant de poursuivre la route. Après quelques kilomètres, nous faisons une petite pause boisson au hasard d’un croisement et quel n’est pas notre étonnement de tomber sur un péruvien installé là en retraite anticipée après avoir cravaché 20 ans au Japon. Notre discussion avec lui et sa femme est un étrange mélange d’anglais, d’espagnol, de thaï et de quelques mots de japonais qui leurs viennent automatiquement à la bouche. Après cette petite rencontre inopinée nous reprenons la route tout droit en direction de Lan Pak, puis de Mae Wong.

cabane en bambouNous arrivons dans le village vers 16h ce qui nous laisse beaucoup de temps pour trouver où loger. On nous dirige dans un premier temps vers un resort à 15 kilomètres de là, mais devant notre moue et à force d’insistance on finit par se souvenir d’un homestay à seulement 2 kilomètres. L’idée nous plaît bien plus, d’autant que nous pourrons y planter la tente éventuellement. Les abords de la route ne laisse pas trop apparaître ce fameux homestay. Nous demandons notre chemin une nouvelle fois. Nous avons dépassé notre but. Nous avançons à tâtons et demandant la route tous les 100 m pour enfin être pointé sur un petit chemin discret qui mène à une maison cachée derrière les arbres. Un père et son fils nous accueillent dans une petite cabane en bambou faite pour les quelques touristes de passage et qui ne semble pas voir beaucoup de monde. Encore une fois, nous nous mettons en cuisine et en profitons pour refaire le plein de légumes.

Mae Wong – Kamphaeng Phet

114 km

dans le marchéLa journée est assez rude au final. Tout le début est un peu vallonné et quand ça redevient enfin plat, c’est le vent de face qui s’y met. Sur la route une voiture ralenti à notre hauteur et nous tend d’abord deux bonbons, puis un fruit que nous ne connaissions pas, le tout accompagné d’un grand sourire. Sympa. Alors que nous pensions arriver tôt à Kamphaeng Phet pour visiter, nous arrivons au final en fin de journée. Juste le temps de nous poser avant d’aller faire un tour au marché nocturne de la ville.

Et quel marché ! Quasiment entièrement dédié à la nourriture. De nombreuses échoppes avec des plats tous différents de viandes, de poissons, de légumes qui nous donnent l’eau à la bouche. Sébastien se laisse tenter par les nombreuses brochettes et saucisses qui parfument les allées. Côté dessert nous ne savons pas non plus où donner de la tête, fruits, gâteaux, beignets, fondue au chocolat. C’est un régal pour les yeux qui en annonce un autre pour les papilles. Après avoir rempli nos estomacs plus que de raison, nous passons à côté d’une petite guitoune discrète qui sert quelques fritures. Larves, sauterelles, grenouilles et d’autres insectes méconnus de nos deux aventuriers font le plaisirs de quelques fin connaisseurs. Le ventre déjà bien trop arrondi, Sébastien se voit obligé de remettre l’expérience à plus tard. Laetitia regarde toutes ces bestioles d’un drôle d’œil et n’est pas mécontente d’être plutôt tombée sur les brochettes de fraises arrosées de chocolat.

marché nocturne

Kamphaeng Phet – Tak

68 km

bouddhaAvant de reprendre la route, nous décidons de rendre une petite visite aux temples de la ville que nous n’avions pas eu l’occasion de voir la veille. 70 petits kilomètres nous séparent de Tak, ce qui nous laisse bien quelques heures de visite avant de nous mettre en route. Nous passons, en vélo bien sûr, au milieu des ruines de ces temples en brique qui sont un peu semblables à ceux d’Ayuthaya. Les arbres et l’érosion ont eu raison d’une bonne partie des bâtiments, mais la ballade arborée reste plaisante.

Nous partons vers Tak par la petite route qui longe la rivière sur sa rive gauche, nous permettant ainsi d’éviter d’emprunter l’autoroute n°1 bien plus passante. La route est plate et assez monotone jusqu’au moment où Sébastien entend un claquement sec en provenance de sa roue arrière. Le constat est aussi net que la cassure, un rayon à cédé et côté dérailleur en plus, les seuls que nous ne pouvons pas remplacer nous même. Nous sommes à 30 kilomètre de Tak et 5 kilomètres de Wang Chang. A la vue du voilage de la roue nous préférons tenter notre chance dans ce petit village que de risquer de casser un nouveau rayon. Les quelques boutiques de réparations sont plutôt spécialisées dans les cyclomoteurs que dans les vélos. Nous en dénichons tout de même un qui accepte de jeter un œil.

friandisesLe brave homme ne sais déjà pas démonter la pièce et finit par ouvrir les roulements à billes en espérant y dénicher une vis ou je ne sais quoi d’autre. Devant nos yeux effrayés, il finit par les remonter. Nous espérons vivement qu’il n’ait pas oublier de bille dans la manœuvre. La seconde solution est donc d’aller à Tak, ville de plus grande envergure. Assez rapidement nous sommes embarqués à bord du pick up d’un policier en week end avec sa femme et son fils qui nous déposent à Tak devant un magasin de vélo arborant dans ses vitrines des vélos de marques que nous connaissons bien. Le mécano du magasin nous règle le rayon et le voilage en 5 minutes chrono et le tout pour 40 bahts (soit un euro). Une efficacité impressionnante. Alors que Sébastien reste médusé devant la dextérité de son réparateur, Laetitia discute avec une des clientes de la boutique qui lui propose de dormir chez elle. Comme quoi, une malchance est aussitôt chassée par un coup de chance. Il est déjà 16h et nos ventres crient famine. Dans le petit marché, tout semble bon. Nous craquons sur les friandises sucrées ou salées d’une petite roulotte. Elles sont tellement bonnes que nous y retournons pour un deuxième service. Une dame qui nous observait amusée nous propose de goûter ses cacahuètes bleues et nous tend aussi un verre d’eau. Nous la remercions en lui offrant un des beignets qui nous font tant craquer.

templeNous partons ensuite pour un petit tour de la ville et nous finissons au temple sur les conseils de notre hôte. C’est aujourd’hui le jour de Bouddha et de nombreuses cérémonies ont lieu dans les temples de la ville. Un moine prononce un discours qui s’apparente à un sermon. Dans l’assemblée tout le monde n’est pas forcément très attentif. Certains discutent, d’autres passent des coups de fils. Clairement les thaïs ne semblent pas trop coincés du culte. S’ensuit la lecture de quelques manuscrits, puis tout le monde se munit d’un bouquet de fleurs, de 3 bâtons d’encens et d’une bougie pour effectuer trois tour du temple. Pour nous, il est grand temps d’aller manger un bout au marché nocturne. Celui de Tak est moins impressionnant que celui de Kamphaeng Phet, mais nous y trouvons tout de même de quoi satisfaire nos appétits.

Tak – Mae Sot

100 km

marchéNous sommes réveillés à 5h du mat, puis de nouveau à 6h car la première fois n’a pas trop fonctionné. Nous démarrons donc la journée tôt. Il fait relativement doux. À peine sortis de la ville nous nous retrouvons sur la grande route. Au bout de 20 bornes, elle route se redresse franchement. Nous trouvons là nos premières belles montées depuis un moment, mais nous ne lâchons rien. Une voiture s’arrête à notre hauteur et nous propose de nous emmener. Seb discute quelques minutes et la voiture redémarre. Petite incompréhension. Il vaut mieux éviter de sortir son meilleur anglais en Thaïlande, sous peine de ne pas se faire comprendre. Un bon anglais de souk fonctionne bien mieux. Nous sommes donc partis pour finir la route sur les vélos. Elle cesse de monter au bout de 30 kilomètres assez intenses, pile poil à l’heure du repas. Les gens sont différents ici, faciès, vêtements, morphologie. Après la pause repas, ce sont 10 kilomètres de descente qui nous permettent de reprendre le rythme, puis une nouvelle succession de montées/descentes. Nous ne sommes pas particulièrement emballés par les paysages. Beaucoup de forêt brûlée, une fumée qui nous bouche la vue et un trafic constant. Ce n’est pas la journée de vélo la plus sympathique.

Nous arrivons à Mae Sot en fin de journée, un peu trop tard pour aller faire directement le renouvellement de nos visas thaïs. Du coup nous nous concentrons sur la préparation de l’anniversaire de Seb, une petite soirée en amoureux pour marquer le passage dans la trentaine. Au menu ce soir, apéritif, restaurant et massage à la lueur des bougies.

30 piges

Mae Sot – Tha Song Yang

113 km

enfumagePassage à la frontière Birmane pour refaire tamponner nos passeports. Le Thai-Myanmar Friendship Bridge qui sépare les deux pays n’apparaît pas si friendly que ça. En bonne zone frontalière, le coin est un peu glauque. Un grand pont grillagé mène en Birmanie où nous sommes obligés de passer pour récupérer un tampon à 500 bahts pièce, coûteux sésame qui nous permet ensuite de revenir en Thaïlande pour 15 jours de plus. L’aller retour nous prend en tout 10 minutes, puis nous repartons d’où nous sommes venus pour harnacher les vélos et prendre la direction du nord.

Plus nous avançons, plus la fumée se fait intense. Les Thaïs nous disent que c’est la Birmanie qui est en feu, mais leur pays n’est pas en reste non plus. Partout de petits feux amorcés pour des raisons qui nous échappent. Nettoyer un terrain peut être. Parait-il qu’ils le font parfois pour la chasse. La dégradation de ce paysage si prometteur va bon train. Nous distinguons un peu les contours des monts qui nous entourent à travers les volutes. Si l’atmosphère était claire, la vue serait splendide.

Mae LaSur cette route n°1002, au kilomètre 56 se trouve le village de Mae La, un camp de réfugiés birmans que certains estiment à 60 000 individus. Nous redoutons un peu la vision de ce camp. Au final, loin des images si célèbres qui nous viennent d’Afrique, le camp ressemble plus à un village. La vallée est couverte de maisons de bambou, des conditions qui semblent un peu meilleures que ce que nous craignions. Il reste vrai que l’entassement est important, les rares espaces sont tous utilisés.

La route se poursuit fidèle à elle même jusqu’à Tha Song Yang où nous trouvons un resort avec une petite cabane au dessus de l’eau et un resto, lui aussi au dessus de l’eau, où nous passons tout le repas en compagnie de jeunes profs thaïs assis à côté de nous.

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8 responses to “Ballades dans l’arrière pays”

  1. Belle route à vous deux les amoureux
    C’est un vrai bonheur de vous lire et de voyager à travers la planète et les routes encombrées (parfois je tremble pour vous entre pots d’échappement, camions, voitures tremblantes sans clignotant, motos surchargées…)
    Merci pour les vidéos, c’est un plaisir immense d’entendre votre voix de l’autre bout de la planète.
    Je vous embrasse

  2. Est ce que finalement Seb est retourné goûter les sauterelles et autres scarabées? Je trouve que pour un menu spécial anniversaire ça aurait pu être quelque chose de mémorable

  3. quand je passe en revue le nombre de kms affiché jour après jours (toujours aux environs de 100 en gros ) je me dis que votre moyenne va bien baisser d’ici un mois…

  4. ça y est ! Valérie a pris le billet d’avion à Huguette ; elle va partir en Guadeloupe 3 semaines du 30 mars au 24 avril : Moi je suis prévu en Novembre, aux vacances scolaires de la Toussaint ; pendant l’absence d’Huguette, il me faudra garder les 2 chats le chien et le magasin et me faire la bouffe ! Ce n’est pas normal !
    Vive les voyages et bisous à tous les deux. Bonne continuation à travers la Thailande.
    En fait, comment faites-vous pour retenir et transcrire dans vos récits autant de noms de villes traversées ou lieux, difficiles à retenir même à orthographier. Merci de nous faire partager ces merveilleux récits, photos, et vidéo. C’est sympa ! Bernard. Et la Guadeloupe, pour quand ?

  5. Bonjour,
    Nous sommes heureux de reprendre contact avec vous. Nous avons suivi votre périple. Nous souhaitons un joyeux anniversaire à Sébastien.
    Nous avons des questions: A quoi étaient les crêpes préparées sur la petite vidéo? Avez- vous une idée de la hauteur du Boudha géant que vous avez photographié et filmé?
    Ici à Saint aunès il y a eu carnaval mardi. Le 3 avril 3 joueurs de l’équipe de foot de montpellier vont venir nous rencontrer en classe; nous avons préparé 2 textes d’accueil, des décorations, des interviews, et nous avons appris à nous présenter.
    En classe nous avons appris les adjectifs :épithètes et attributs. La semaine prochaine nous aurons les évaluations.
    On prépare aussi le cross inter-écoles du 30 mars. ce qui fait que nous avons eu peu de temps pour vous écrire.
    A Toulouse vous avez peut-être appris qu’il y a eu des crimes d’enfants, l’assassin est mort en blessant trois policiers.
    Merci pour vos photos et récit, nous aimons bien aussi regarder les vidéos.
    Bonne chance pour la suite de votre voyage, bonne route et à bientôt.
    Les élèves de la classe de Mr Jaffré

    • Bonjour à tous,

      Merci pour votre petit message. Apparemment le programme est chargé.
      Pour répondre à vos questions:
      * Les crêpes avaient beaucoup de garniture : du chocolat, des bananes, du coulis de chocolat, des vermicelles et lait condensé. Le résultat est très sucré, mais c’est comme ça que les thaïs aiment les goûters. Nous en avons trouvé pratiquement dans toute la Thaïlande et dans une bonne partie du Laos aussi, mais elles étaient meilleures en Thaïlande.

      * La taille du bouddha, voilà une bonne question. Nous n’avons pas de mesure précise, mais à vue de nez une trentaine de mètres. Il était aussi grand qu’un immeuble d’une dizaine d’étages.

      Vous recevez les joueurs de foot demain ? Il faudra nous raconter comment ça s’est passé. Est ce qu’ils sont sympathiques ?

      Comment s’est passé le cross inter-école ? Vous avez eu de bons résultats ? Et aux évaluation aussi ?

      Nous avions eu les mauvaises nouvelles de Toulouse. Nous n’arrivons jamais à comprendre pourquoi des gens en viennent à de telles violences envers les autres. Heureusement, depuis que nous sommes sur la route, nous avons pu constater que la très large majorité des gens sont gentils et bien intentionnés.

      À bientôt

  6. Encore un beau pays…
    En tout cas , j’ai l’impression que vous vous régalez au niveau nourriture! Pal mal la vidéo où on vous prépare une crêpe!!! simple lol