En voiture !


Descente de la rivière Whanganui

Day 1 : 47km

Seb à la barreNous avons entendu parler d’une belle rivière qui a même finit par entrer au panthéon des Great Walks néo-zélandaises tant sa réputation était grande. En chemin vers Taupo, nous nous arrêtons devant un panneaux de pub pour du canoë et discutons rapidement avec le patron. 2 options sont offertes. Soit 1 jour de descente avec remontée de la rivière en jet boat, soit 3 jours. Le jet boat ne nous fait pas trop vibrer. Après quelques minutes de négociation, nous nous mettons d’accord pour faire la grande ballade en 2 jours: 87 kilomètres de rivière tranquille dans des gorges inatteignables en voiture et ponctuée de quelques rapides pour le fun.

Nous démarrons le lendemain tardivement, le temps d’arriver sur les lieux en minibus. Le début est assez large et tout le long les berges offrent des possibilités d’accoster. Ce que nous ne tarderons pas à faire pour grignoter quelques sandwichs revigorants et chargé les muscles qui vont devoir nous emmener 47 kilomètres plus loin ce soir. Vu la tranquillité de l’eau, il faut bel et bien pagayer si l’on veut avancer. Petit à petit la rivière se tasse, les parois autour de nous se redressent et tombent à pic dans l’eau. pique niqueIl y a de moins en moins de berges pour accoster, ce qui nous donne l’impression d’être perdus au milieu de nulle part. Le peu de monde qui pagaye aujourd’hui renforce d’autant ce sentiment. Les couleurs sont superbes, nous naviguons dans un univers aux tons bruns et verts. L’eau brune et opaque qui cache même les pagaies, la végétation verte qui s’accroche partout où elle peut et de temps en temps quelques petites tâches de blanc ou d’orange vif lorsqu’il y a un buisson de fleur.

De nombreux arbres gisent un peu partout au bord et aussi au centre de la rivière et nous laisse imaginer le genre de remue ménage qui peut avoir lieux dans les parages lors des fortes pluies. On voit d’ailleurs des marques d’eau à plus de 3 mètres au dessus de nos têtes. Ce qui rend ce canyon si beau, c’est très certainement ses murs végétaux faits d’une multitude de sortes de fougères et de mousses qui parviennent à pousser sur la roche qui est pourtant à pic à certains endroits. canards et chèvres apportent la touche animale dans ce monde végétal.

Notre canoë un peu lourd est difficile à lancer sur cette eau tranquille. La beauté des paysages ne nous encourage pas non plus à la rapidité. Nous prenons notre temps et nous amusons même parfois à remonter le courant pour apprécier un peu plus longtemps une belle cascade ou un petit défilé qui part se perdre dans la forêt. Nous arrivons au campsite vers 20h après 9h dans le canoë. Sous les conseils de notre chauffeur de bus, nous amarrons solidement notre embarcation à des arbres qui nous paraissent solides et gravissons les quelques marches qui mènent au camp installé au dessus de la ligne d’eau maximale. Le bassin d’alimentation de la rivière est immense et elle peut gonfler de manière impressionnante sur quelques heures, emportant tout ce qui n’a pas été correctement attaché avec elle.

WhanganuiLe campement est désert. Tout le monde s’arrête généralement au site précédent 2h plus tôt. Nous sommes seuls au milieu de cette belle forêt impénétrable, tout au moins pour nous autres humains mal dégourdies car quelques chèvres paissent bruyamment aux alentours. Un réservoir d’eau, une table et des toilettes sèches forment les infrastructures rustiques de ce petit havre de paix.

Sitôt couchés, toutes une faune nocturne s’active autour de nous, notamment une nuée de moustiques affamés qui vrombissent frénétiquement leurs ailes, assoiffés par notre sang inaccessible derrière la moustiquaire de la tente. Une bataille sans merci s’engage contre ceux qui se sont glissés sous la tente avec nous.

Day 2: 40km

En canoëCe sont les chèvres qui nous servent de réveil ce matin. Le raffut qu’elles font à jouer et brouter dans la forêt nous sort de nos songes et nous en profitons pour démarrer relativement tôt. Nous repartons dans ce canyon encaissé vers le Bridge To Nowhere, un pont perdu au milieu de la forêt. Durant 2 bonnes heures nous n’entendons pas un bruit. Puis le premier jetboat se fait entendre au loin. Lorsque nous arrivons au point d’amarrage du lieu dit, nous garons notre canoë à côté de du jet boat qui parait énorme vu de l’eau.

Il y a une grosse demi heure de marche pour arriver au pont. Au début du XXe siècle, la Nouvelle Zélande a souhaité peupler le coin et a décidé de le désenclaver avec une route. Au final, ils ont construit le pont avant la route, mais ils n’ont jamais réussit à finaliser la route. Les grosses pluies emportaient régulièrement le sol et les rares habitants qui ont essayé de s’installer n’ont pas réussi à subsister. Aujourd’hui il ne reste que le pont au milieu des fougères. Sur ce fameux pont, nous rencontrons les passagers du jet boat, un groupe de femmes soixantenaires avec une pêche d’enfer et une grande envie de papoter avec nous. Nous finissons tout de même par reprendre le chemin de l’eau.

Au bout d’un moment la rivière finit par s’élargir. Nous faisons une courte halte au niveau d’un campement qui possède un marae. Au dela de l’occasion de reposer un peu les épaules avant la fin un peu sportive de la rivière, c’est aussi une nouvelle occasion de voir des habitations maoris. Nous sommes accueillis par le gérant des lieux. Il a un accent si fort que nous peinons à le comprendre. L’apéritif qu’il semble s’être accordé doit y être aussi pour quelque chose. Il nous parle de la météo et des touristes qui s’arrêtent chez lui, de la tranquillité de la rivière aujourd’hui et de la furie qu’elle peut devenir de temps en temps. Quand nous lui posons quelques questions sur les chèvres que nous avons vu tout le long, ses yeux s’illuminent. Il nous conte alors comment son voisin d’en face part régulièrement à la chasse à la biquette dans son canoë et qu’après ils se font des gueuletons.

Comme il se fait malheureusement un peu tard et que nous sentons déjà que nous risquons d’avoir du retard nous écourtons un peu les descriptions sur écorchement des chèvres pour partir affronter les quelques rapides qui nous attendent. A chaque fois que nous voyons l’eau s’agiter un peu, l’excitation monte. Nous nous mettons alors à pagayer à plein régime. Les bras chauffe, le cœur s’accélère et la tension monte, mais bien souvent, les quelques vaguelettes sont un peu molle pour nous donner du fil à retordre. Soudain, alors que nous avions baissé la garde, nous arrivons dans une série de vagues de 60cm de hauteur. Ce genre de taille fait bien sourire les surfeurs, mais en canoë le résultat est bien différent. Laetitia se retrouve à 20 cm au dessus de son siège. Une vague nous déverse une quinzaine de centimètres d’eau dans le fond du canoë et c’est avec beaucoup de difficulté que nous dirigeons le bateau vers la rive la plus proche pour écoper. Sébastien est ravi de l’expérience. Laetitia un peu moins.

Forêt de fougèresAu moins maintenant nous sommes à nouveau aux aguets. Le rapide suivant donne l’impression d’être du même gabarit. Rebelote, nous lançons le canoë bille en tête vers le maelström. Les vagues sont encore plus grosses et plus rapprochées. Le canoë se redresse sur la première et pique droit dans la seconde qui s’abat sur nous. Sans nous laisser la moindre chance elle recouvre le navire et nous fait chavirer avant même que nous ayons le temps de réagir. Le canoë se retourne et nous sommes éjectés. Sébastien réussi à agripper le bateau, mais Laetitia se fait embarquer par le courant. Soudain elle disparaît sous l’eau. Moment de panique pour les deux, mais elle réapparaît aussitôt grâce à son gilet de sauvetage. Le courant est fort et nous avons un peu de mal à reprendre le contrôle de la situation. Au bout de quelques secondes qui paraissent bien plus longue nous arrivons tant bien que mal à regagner la berge et démarrons à nouveau la séance d’écopage.

Sébastien est hilare. Quel fun! Laetitia qui s’est fait bien peur proteste sur les qualités de navigateur de son homme. En tout cas nous sommes heureux de voir que nous n’avons rien perdu. Ce qui était attaché à tenu le choc et ce qui ne l’était pas est miraculeusement resté dans le bateau. Après avoir séché un peu nous reprenons les pagaies pour les quelques kilomètres qu’il reste. Au rapide suivant, nous la jouons sécurité et passons à l’extérieur des vagues. Soudain c’est la fin. Nous apercevons le quai de Pipiriki et le gérant du canoë qui nous attend. Il nous voit arrivés encore humides et ne manque pas de nous chambrer.

Taupo

Huka FallsLe matin, Laetitia part faire une petite ballade de 20 kilomètres au milieu des volcans. Pour les fans de Tolkien, elle est parti gravir la montagne du Destin. Après nous être retrouvés, nous poursuivons en voiture jusqu’au lac Taupo tout proche. La région offre tout un tas d’attractions géologiques et nous allons en voir quelques unes. La première, Huka Falls, une rivière puissante qui s’enfonce dans une petite gorge étroite et rugit à la fin en une cascade impressionnante. La ballade commence par passer un pont au dessus de l’eau bleu turquoise. La puissance de l’eau refroidit toute envie de canoë ou de rafting. Les vagues puissantes semblent pouvoir engouffrer n’importe quelle embarcation. D’ailleurs l’histoire de la rivière regorge de casse-cou qui n’ont pas tous réussit à s’en sortir vivants. Aucun ne semble même s’en être sorti glorieux. Il suffit de voir la cascade à la sortie des gorges. Une impressionnante chute d’eau de quelques mètres à peine, mais qui crée des remous phénoménaux en contre bas. La rivière se charge de bulles d’air et sa couleur change d’un turquoise sombre à un bleu turquoise clair et dense sublime.

Nous poursuivons ensuite vers le cratère de la Lune, une zone d’activité géothermique. Partout dans cette petite clairière s’échappe de belles volutes de fumée à l’odeur bien connues des amateurs de geysers, ce petit fumet d’œuf pas trop frais qui vous empli les naseaux. Mais le spectacle vaut bien des petits désagréments qui ne sont pas non plus insupportables. Le chemin tout pavé de bois arpente les lieux en tournant au milieux de petits arbustes touffus, aux fines feuilles qui vous avoient une odeur divine proche du jasmin quand vous les écraser entre vos doigts. Nous passons divers trous fumants, de taille, de débit variable et de couleur variable.

Seb et les cygnesPuis c’est vers enfin vers un parc de la ville que nous nous rendons. Discret, situé un peu à l’extérieur il renferme pourtant une surprise bien agréable, une source d’eau bouillonnante qui vient se jeter dans la rivière froide, offrant ainsi des thermes naturels forts agréables. Alors que nous n’étions venus que par curiosité, nous ne résistons pas à l’envie de nous y plonger tout entiers. Quel bonheur ! Un petit bain chaud après 4 jours de bivouac sauvage. La partie supérieure est logiquement la plus chaude. Nous en ressortons couleur écrevisse après un bain de 5 petites minutes à peine. Nous plongeons alors vers le large dans la rivière et son eau bien plus fraîche. La rivière est parcouru de tout un tas de courants plus ou moins froids et lorsque nous en retrouvons un glacial nous recommençons la même danse : 5 minutes de chaud, 5 minutes de froid. Nous y restons bien une heure au final. Étonnamment, le lieux semble plus connu des touristes que des locaux.

Enfin nous allons planter notre tente dans un free camping que nous avions repéré pendant la journée. Une des rares grande zone de campement laissée libre aux hordes de campeurs et de mobile home.

Rotorua

Palabres aux thermesNos visites de la journée démarrent par Wai-O-Tapu et le geyser de Lady Knox à 10h15 pétante. Laetitia se demande bien pourquoi ils affichent une heure précise pour un geyser, Sébastien quant à lui se souvient que certains geysers sont relativement ponctuels, mais de là à afficher une heure précise et toujours la même tous les jours, cela interloquent nos deux vacanciers. Sur ces sites très touristiques nous fondons dans la masse de touristes et ça nous fait tout drôle. Au moins sans les vélos nous attirons moins l’attention. Assis bien sagement sur les bancs nous comprenons vite la ponctualité de Lady Knox. Un homme arrive et explique l’histoire de la découverte du principe par des bagnards il y a quelques centaines d’années puis il sort de sa poche un sachet avec un produit qu’il verse dans la gueule béante du geyser qui se met alors doucement à cracher de la mousse, de plus en plus de mousse; jusqu’à sortir un beau jet d’eau d’une dizaine de mètres. En fait, sous le cratère se trouve un réservoir de plusieurs milliers de litres d’eau qui est dans un équilibre précaire. L’ajout de savon ou d’un autre produit similaire casse cet équilibre et le geyser rentre dans une réaction qui le fait vider son réservoir. L’heure de l’éruption est donc totalement contrôlée.

Nous passons ensuite dans le reste du site où nous pouvons admirer divers phénomènes géothermiques. Des lacs fumants, des mares de boues en ébullition, des trous qui soufflent leur vapeur odorantes. Ce qui nous plaît le plus, c’est la diversité de couleurs. Du blanc pur, du jaune criard, des bleus intenses et des verts émeraude, du rouge vif, du noir d’encre. L’artiste qui a réaliser cette œuvre s’en est donner à cœur joie. Tous ces phénomènes différents se côtoient dans un espace qui est finalement assez réduit.

La ville de Rotorua semble ainsi avoir été posée au centre d’une marmite et nous nous demandons régulièrement si nous aurions eu l’idée d’y installer notre maison. Les maoris l’ont fait s’en trop hésiter, bénéficiant ainsi de la chaleur dégagée pour faire pousser de beaux légumes et se conserver au chaud. De beaux marae et quelques villages témoignent encore aujourd’hui de ce passé pré-colonial de l’île. MaraeAlors que nous déambulons dans les rues, Sébastien est assez abattu par cette chaleur moite et Laetitia ne manque pas de se moquer en l’imaginant dans quelques jours en Asie sous 35°C en vélo. Nous sommes aussi impressionnés par les traces de l’activité géothermique dans la ville. De nombreux fumerolles s’élèvent un peu partout et certains trottoirs crachent même un peu d’eau chaude. Le parc de la ville est constellé de petits cratères bouillonnants. Évidemment c’est joyeusetés viennent avec un prix : encore et toujours cette odeur d’oeuf qui envahit les rues de la ville.

En fin d’après midi nous mettons le cap vers Tauranga où nous sommes invités à séjourner chez les amis kiwis croisés à Abel Tasman. Nous profitons de la ville et de ses bons ateliers de vélo pour y faire réviser nos deux engins qui ont bien besoin d’un changement de transmission et nous arrivons à l’heure chez Brian et Margie. C’est gens plein de bonne humeur sont vraiment charmants. Le courant passe tout aussi bien que la dernière fois que nous les avions croisé. Après un bon repas, ils nous installent dans leur bus.

Tauranga

Vue du haut de la bosseNous en avions beaucoup parlé de ce bus et il s’avère très confortable, à tel point que nous y faisons la grasse matinée sans nous en apercevoir. Nous sommes réveillés par un coup de fil de l’atelier vélo qui nous indique qu’ils mettront un peu plus de temps que prévu car il faut faire venir une pièce d’Auckland. Nous en profitons alors pour rester une journée de plus dans le coin et faire deux ou trois bricoles sur notre matériel. Margie qui est masseuse pour sportifs propose de regarder le genou de Sébastien. Les massages sportifs ne sont pas du tout le genre de massage qui relaxent. A vrai dire, ils s’apparentent un peu plus à de la torture. Sous les mains de Margie, Sébastien est prêt à avouer n’importe quoi. Ses doigts s’enfoncent dans les muscles pour les détendre et apparemment il faut plusieurs passages.Margie à la peinture Au bout de vingt minutes, c’est la délivrance. Apparemment le mollet était complètement crispé à cause du vélo et Margie nous conseil vivement de faire quelques étirements de temps en temps. Elle passe ensuite ses mains expertes sur les jambes de Laetitia. Elle sent tout un tas de nœuds là aussi et tente de les défaire.

Après quoi nous partons sur nos jambes toutes neuves visiter la plage toute proche et nous les dégourdir lors d’une petite ballade sur la plus grosse bosse locale, le mont Maunganui et ses 232m. La vue d’en haut est ravissante. La côte s’offre à nos yeux de toute part. Puis nous retournons chez nos amis pour leur préparer un petit bœuf carotte suivi d’un crème caramel en guise de remerciement pour leur accueil chaleureux. Avec les bons ingrédients néo-zélandais, le résultat est un régal et nous passons encore une fois une bonne soirée.

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9 responses to “En voiture !”

  1. Belle continuation,
    C’est extraordinaire de vous suivre
    Je suis heureuse de ces photos lumineuses.
    C’est trop drôle la vidéo mais je comprends Lætitia cela aurait été dommage de perdre des affaires mais pas grave non plus.
    Je vous embrasse
    C’est super votre périple

  2. Salut les jeunes !

    Ca fait bien plaisir de vous lire et de vibrer avec vous. J’aime bien les petits passages rigolos où Seb se fait piquer son goûter (lui ca doit le faire moins rire), ou les allusions à Pulp Fiction (le trek qui fait 5 jours, on en a 2 mais ca va le faire) peut-être pas volontaires (?).

    Ce que j’aime beaucoup ce sont les photos prises en live où on vous voit dessus comme si quelqu’un d’autre vous suivait. Et celles où vous regardez, vous avez toujours la banane !

    Bon, j’avais rattrapé mon retard, ayant commencé un peu tard. Mais voila que deux sujets sont tombés. Alors je m’en vais continuer à vous lire en vous souhaitant bon courage pour la suite des vos aventures.

    A bientôt !

    • Me faire piquer mon goûter ? Jamais! Le vélo pourrait partir sur un coup inattention, mais la bouffe ça risque pas !! 😀

  3. Très drôle la vidéo: surtout quand on la regarde bien au sec. Vous aviez fixé l’appareil sur le canoë? Et prévu à l ‘avance que vous alliez faire la culbute?
    Seb ça a dû te rappeler l ‘Ardèche? En plus casse cou?
    Quant au geyser et aux fumerolles , c’est comme au Yellowstone!

    Ce qui m ‘amuse aussi dans vos escales chez les gens du cru c’est qu ‘à chaque fois vous cuisinez des plats bien de chez nous: vous allez encore ajouter une touche à la réputation des français avec leur goût pour la cuisine

    Bonne continuation

    • On ne se doutait pas qu’on aller aller à la baille. En fait, on avait plutôt prévu un film de nos exploits, mais bon, parfois ça passe pas 🙂

  4. Ce que j’aime surtout sur la vidéo, c’est la tête de Laeti quand elle tombe dans l’eau, on voit que tu es un peu crispée !!!!
    Et je comprends pas que vous n’ayez pas traversé la rivière Huka Falls!! Non mais ça me surprends. En voyant la photo il n’y a rien de terrifiant !!!!!!!!!!!!!!!
    En tout cas ça doit être impressionnant de voir des geysers et de pouvoir se baigner dans une eau bouillonnante !
    Encore une bonne surprise de voir tout ça, pour nous comme pour vous!!!!!!!!!
    a+

    • (Seb) Je ne m’en lasse pas de cette vidéo ! J’adore revoir sa tête au moment de la grosse vague.